« Pour la FCO3, nous devons à tout prix stopper l'extension des foyers et de leur impact. C'est pourquoi j'ai décidé que la vaccination gratuite et prise en charge par l'État sera désormais ouverte à toute la France pour la fièvre catarrhale ovine », a déclaré la ministre Annie Genevard.
« Nous avons le stock de vaccins nécessaire. La vaccination va permettre d'endiguer la propagation de l'épizootie mais là où le mal est déjà fait, il faut aider les éleveurs à se relever. Et vite », a-t-elle poursuivi.
Depuis sa première détection début août dans le nord de la France, la FCO de sérotype 3, une maladie virale transmise par un moucheron, se propage rapidement, avec un total de 3 743 foyers recensés en élevage d'après un décompte arrêté au 26 septembre.
Des milliers de foyers ont déjà été recensés dans les pays voisins, en Allemagne, Belgique et Pays-Bas. Pour endiguer les effets de l'épizootie, qui n'est pas transmissible à l'homme, une campagne de vaccination volontaire avait été lancée le 12 août -jusqu'au 31 décembre 2024 - dans les régions du nord du pays, des Hauts-de-France à la Bourgogne-Franche-Comté.
Face à la vitesse de propagation de la maladie, le gouvernement avait annoncé le 30 août la commande de 5,3 millions de doses complémentaires contre la FCO 3, en plus des 6,4 millions de doses déjà commandées en juillet. Celles-ci étaient fournies gratuitement aux éleveurs dans les régions touchées.
La ministre a également annoncé un « fonds d'urgence » pour indemniser les éleveurs touchés par la FCO3, sans préciser le montant financier. « Le compte n'y est pas sur la crise sanitaire », dans l'attente des précisions du Premier ministre Michel Barnier qui doit faire le déplacement vendredi, a déclaré à l'AFP Patrick Benezit, vice-président de la FNSEA, principale organisation syndicale agricole.
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