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Quelque 1 929 foyers de fièvre catarrhale ovine (FCO) de sérotype 3 ont été recensés au 12 septembre dans 22 départements depuis sa première détection début août en France, essentiellement dans le quart nord-est du pays, selon le ministère de l'agriculture. (Article mis à jour le 17 septembre à 11h)
Le bilan établi la semaine précédente faisait état de 712 foyers confirmés, laissant penser à un triplement du nombre de cas en sept jours. Or « il s'agit d'une consolidation des foyers enregistrés par les départements suite à un dysfonctionnement ponctuel de la plateforme d'échange informatique », a-t-on appris mardi auprès du ministère, pour qui « toutes les mesure ont néanmoins été mises en oeuvre pour permettre le suivi de la zone régulée ».
« La situation est désormais revenue à la normale. La semaine dernière, la zone régulée a peu évolué. Trois nouveaux départements ont enregistré des foyers : le Cher, l'Eure-et-Loir et le Loiret », ajoute-t-il.
Pour endiguer les effets de la maladie, qui n'est pas transmissible à l'homme, le gouvernement français a annoncé le 30 août la commande de 5,3 millions de doses complémentaires contre la FCO 3, en plus des 6,4 millions de doses déjà commandées. Celles-ci seront fournies gratuitement aux éleveurs dans les régions touchées.
Avant l'apparition de la FCO 3, les éleveurs français faisaient face depuis plusieurs années aux FCO de sérotype 4 et 8.
Or, la FCO 8 connaît un regain d'activité ces dernières semaines dans le sud de la France, à la faveur de l'apparition d'un nouveau variant. Un vaccin, différent de celui contre la FCO 3, existe et a été pris en charge par l'Etat de 2008 à 2018, mais il ne l'est plus pour cette épizootie, désormais considérée comme endémique en France.
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