Avec des jours longs et encore chauds, le taux de matière sèche des maïs galope. Attention à ne pas se laisser dépasser, au risque d'ensiler un maïs à surmaturité.
Trois à quatre semaines après la sortie des soies (stade repère de la floraison), l’observation des grains permet d’affiner la date optimale de récolte du maïs fourrage. « À cette date, on repère facilement la lentille vitreuse à l’extrémité des grains (jaune dorée et difficilement rayable à l’ongle), qui correspond au dépôt d’amidon vitreux. », expliquent les experts maïs fourrage d'Arvalis institut du végétal.
« Quand on voit la lentille vitreuse au sommet de la majorité des grains, on se situe autour de 25-26 % de MS plante entière pour des maïs à bon gabarit, encore bien verts. Sur les variétés à grains dentés, cela correspond à l’apparition d’une dépression au sommet de la majorité des grains. Cas de figure fréquent cette année, pour des maïs à gabarit moyen, avec des feuilles en partie desséchées, à ce stade, on sera déjà autour de 28-29 % MS. »
Le stade de récolte de la culture est primordial pour le maïs fourrage car il détermine sa qualité et la conservation de l’ensilage.
En situation de stress hydrique, le taux de MS évolue vite
« À partir du stade "lentille vitreuse visible sur la majorité des grains", en conditions normales, il reste 7-8 points de matière sèche à acquérir pour atteindre le stade optimal de récolte, 32-33 % MS plante entière. »
« Entre 25 et 30 % MS, les besoins en températures (base 6-30) pour gagner un point de MS sont de 22 dj (degrés-jour) entre 25 et 30 % MS, puis de 20 dj après 30 % MS. » Mais les techniciens alertent quant à la situation actuelle de stress hydrique : dans ce cas, « 17-18 dj suffisent pour gagner un point de MS, soit par exemple une seule journée avec T min à 17°C et T max à 30°C. » Les maïs évoluent donc très vite, d'où l'importance de les surveiller de près et caler les plannings de récolte pour éviter de récolter à surmaturité.
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