La hausse des cotations viande sur les génisses, bœufs et JB interroge certains éleveurs sur l’intérêt d’engraisser les veaux issus du troupeau laitier, optimisant ainsi la valorisation de leurs surfaces fourragères. Quelles sont les conditions de réussite et pour quelles marges potentielles ?
Depuis dix ans, le croisement viande sur vaches laitières s’est largement développé. Il représente environ 26 % des inséminations artificielles totales (IAT) depuis quatre ans, contre seulement 13 % en 2014. La baisse du nombre d’ateliers de production de veaux de boucherie en France pose la question de la valorisation de ces veaux. Depuis plusieurs mois, les cotations des veaux se sont envolées (+ 150 €/tête en un an), tirées par une demande forte des intégrateurs espagnols, dans un contexte de baisse de la natalité (réduction de cheptel et FCO). Néanmoins, il n’est pas certain que cette conjoncture favorable perdure et le risque d’évolution de la réglementation sur le transport d’animaux pourrait inverser la tendance.
Répondre aux attentes de la filière
Dans un contexte général de réduction de l’offre de viande bovine sur le territoire national, l’engraissement d’animaux croisés lait x viande représente un intérêt potentiel pour les éleveurs laitiers et les abatteurs. En effet, cela fait quelques années qu’un segment de marché sur la viande rouge se développe pour répondre aux besoins de la restauration hors domicile. Il s’agit d’animaux relativement jeunes (17-20 mois), avec de bons rendements de carcasse (300-340 kgc). Les cotations actuelles se situent autour de 5,50 € et 6 €/kgc pour respectivement des bœufs et génisses croisés, ce qui suscite l’intérêt de plusieurs éleveurs.
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