La parution des récents articles sur Web-agri.fr portant sur les relations entre les groupes laitiers et les organisations de producteurs a conduit l’entreprise Danone à réagir aux propos tenus.
« Nous avons "co-construit" les contrats avec les producteurs et leurs représentants. Nous les avons toujours respectés et nous continuerons à les respecter », affirme Marilise Marcantonio, directrice de communication de l’entreprise après la lecture d’articles parus sur web-agri.fr ces derniers jours. « Je veux noter le respect mutuel dans la relation que nous entretenons avec les 3.000 éleveurs livreurs », ajoute-t-elle.
La directrice de communication de Danone affirme être bien consciente que le prix du lait payé aux éleveurs français est inférieur à celui en vigueur en Allemagne. Mais Outre-Rhin, les industriels ont la possibilité de répercuter la hausse du prix du lait sur les prix des produits vendus aux consommateurs, a-t-elle rappelé.
La prochaine réunion de négociation des prix du lait (atterrissage 2013, avance de 25 € et prix payés début 2014), envisagée dans un premier temps il y a plus de deux mois, pour le 6 décembre prochain, se déroulerait en fait le 29 novembre. A cette date, l’ensemble des indicateurs et des grilles de prix nécessaires pour discuter du prix du lait payé aux éleveurs seront connus.
Le 18 novembre dernier, l’initiative de se rendre au siège de Danone n’aurait été prise, selon Danone, que par quelques représentants régionaux des Fédérations régionales de producteurs laitiers (Frpl) et non pas par les présidents des organisations de producteurs de lait.
« Nous n’avons jamais rompu le dialogue avec les éleveurs laitiers et en particulier avec les présidents des organisations de producteurs. Mais nous ne voulons pas de négociation en aparté », a expliqué Marilise Marcantonio.
Les présidents des OP savent pertinemment que la date de la prochaine réunion de négociation sur les prix ne pouvait être avancée au 18 novembre puisque les informations nécessaires pour entamer une quelconque discussion étaient indisponibles.
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