Alors qu’à partir du 1er novembre, le contrat-cadre entre Savencia et Sunlait ne sera plus valable, l’entreprise n’a pas accepté les propositions de l’association d’OP en vue d’un nouveau contrat.
Pour France OP Lait, « les producteurs sont de retour plus de 10 ans en arrière avec pour seule solution des contrats individuels et une fixation du prix au bon vouloir de l’acheteur ». L’association déplore l’inaction des pouvoirs publics à ce sujet, malgré, depuis plusieurs mois, des « atteintes criantes à la loi Egalim » et « des déséquilibres caractérisés qui s’exercent à l’encontre des OP par bon nombre d’industriels ».
Le renforcement des OP, une « urgence absolue »
France OP Lait défend un renforcement urgent des organisations de producteurs. Il faut, pour cela, appliquer les sanctions prévues vis-à-vis des industriels, des évolutions législatives qui placent les OP au cœur de la première mise en marché, la reconnaissance de la place et du rôle des OP « concernant leurs missions essentielles de concentration de l’offre et d’adaptation de l’offre à la demande », et des moyens financiers pour les OP du secteur laitier, « conformément aux possibilités ouvertes par la Politique Agricole Commune ».
Sans les OP, les producteurs seront contraints de revenir aux relations contractuelles individuelles moins protectrices. « Est-ce cela que le gouvernement veut ? Des producteurs soumis au diktat des acheteurs, bien loin de ce que promeut la Politique Agricole Commune ? », s'inquiète ainsi France OP Lait.
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