Alors qu’à partir du 1er novembre, le contrat-cadre entre Savencia et Sunlait ne sera plus valable, l’entreprise n’a pas accepté les propositions de l’association d’OP en vue d’un nouveau contrat.
Pour France OP Lait, « les producteurs sont de retour plus de 10 ans en arrière avec pour seule solution des contrats individuels et une fixation du prix au bon vouloir de l’acheteur ». L’association déplore l’inaction des pouvoirs publics à ce sujet, malgré, depuis plusieurs mois, des « atteintes criantes à la loi Egalim » et « des déséquilibres caractérisés qui s’exercent à l’encontre des OP par bon nombre d’industriels ».
Le renforcement des OP, une « urgence absolue »
France OP Lait défend un renforcement urgent des organisations de producteurs. Il faut, pour cela, appliquer les sanctions prévues vis-à-vis des industriels, des évolutions législatives qui placent les OP au cœur de la première mise en marché, la reconnaissance de la place et du rôle des OP « concernant leurs missions essentielles de concentration de l’offre et d’adaptation de l’offre à la demande », et des moyens financiers pour les OP du secteur laitier, « conformément aux possibilités ouvertes par la Politique Agricole Commune ».
Sans les OP, les producteurs seront contraints de revenir aux relations contractuelles individuelles moins protectrices. « Est-ce cela que le gouvernement veut ? Des producteurs soumis au diktat des acheteurs, bien loin de ce que promeut la Politique Agricole Commune ? », s'inquiète ainsi France OP Lait.
Ensilage 2025 : Combien vaut un hectare de maïs sur pied ?
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Biométhane ou électrique, les alternatives au GNR à l’épreuve du terrain
Quelle évolution du prix des terres en Bretagne en 2024 ?