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Avec plus de 2 000 taureaux Prim'holsteins à son catalogue, la coopérative Évolution tente de répondre au mieux aux attentes de ses éleveurs. David Girod affirme : « On a de plus en plus de demandes différentes, les éleveurs veulent quelque chose de plus spécialisé. Certains s'orientent vers les taux, d'autres vers la production ou à l'inverse vers des systèmes plus extensifs. Et la Holstein s'adapte à tous ces modèles ».
Cliquez sur l'image pour lancer l'interview de David Girod, d'Évolution
Selon David Girod, responsable des filières Holstein et Pie-Rouge chez Évolution, « la Prim'holstein est une race qui s'adapte à tous les systèmes d'élevages français et étranger. » L'expert en génétique laitière explique : « Si nous avons un choix de taureaux aussi important au catalogue, c'est parce qu'on a de plus en plus de demandes différentes. Les éleveurs veulent quelque chose de plus spécialisé qu'on soit en système intensif ou extensif. »
De la précision dans les systèmes
« L'agriculture se précise, les outils aussi. On a accès à la semence conventionnelle depuis des années mais on a aussi vu arriver la semence sexée, le génotypage, les croisements industriels, les outils d'accouplement, les monitorings, etc. Les éleveurs maîtrisent mieux le pilotage de leur élevage et leurs attentes en découlent. Ils veulent un troupeau qui s'adapte à leurs outils, à leur surface, aux autres ateliers en place sur l'exploitation. Le tout est d'aligner tous les rouages pour que la génétique corresponde à leur stratégie. »
« S'il est entouré de toujours plus d'outils, l'éleveur reste maître dans ses choix. La machine n'applique que ce qu'on lui demande. Un logiciel d'accouplement fera par exemple des propositions de taureaux mais c'est bien l'éleveur qui aura fixé ses objectifs. »
Des taux, de la production ou plus d'autonomie ?
David Girod poursuit : « Parmi les éleveurs, il y a différents profils. On a notamment ceux qui se tournent plutôt vers les taux. Par exemple, un éleveur qui plafonne au niveau du nombre d'animaux va chercher la qualité plutôt que de maximiser sa production. Il va alors génotyper ses femelles pour connaître leur valeur et mettre de la semence sexée sur les meilleures femelles. En revanche, il mettra du croisement industriel sur les femelles qui l'intéressent moins. »
« Certains cherchent encore du litrage avant tout afin d'être en cohérence avec leur système. Ce sont par exemple ceux qui investissent dans une alimentation de qualité et pointue. Leur investissement sera alors amorti par le lait produit. »
« En revanche, beaucoup de personnes recherchent plus d'autonomie. Pour cela, certains changent totalement de race mais ce n'est pas forcément nécessaire : la génétique Holstein est assez variée pour changer l'orientation du troupeau en travaillant au sein même de la race. On cherchera alors des animaux qui vont mieux absorber les fluctuations alimentaires, notamment l'été. Il faudra des vaches plus robustes, pas forcément grandes mais avec des réserves corporelles suffisantes. Puisqu'elles seront moins nourries, leurs lactations seront plus courtes, il faudra donc aller chercher de la répétibilité de vêlage grâce à la fertilité. »
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