Un sondage réalisé sur Web-agri du 19 au 26 juin 2018 révèle qu'un peu plus de 40 % des éleveurs ont recours aux médecines dites « complémentaires » pour soigner leurs animaux. Ils sont exactement 27,3 % des répondants à l'utiliser en premier recours et 13,5 % seulement si le traitement initialement prescrit n'a pas donné satisfaction.
Changer de pratiques : de la motivation et une formation
Les médecines complémentaires (aussi appelées médecines douces, alternatives ou naturelles) intéressent de plus en plus d'éleveurs. Pour remplacer l'allopathie (médecine conventionnelle) ou en complément de cette dernière, chacun a sa préférence : homéopathie, aromathérapie, acupuncture, ostéopathie... Si les éleveurs se tournent vers ces méthodes, les motivations peuvent être différentes : réduire la consommation de médicaments, lutter contre l'antibiorésistance, améliorer le bien-être, travailler en préventif plutôt qu'en curatif, se convertir à l'agriculture biologique, réduire les frais d'élevage...
Si la motivation est là, elle ne peut suffire. Avant de se jeter dans le grand bain, il faut se former aux différentes pratiques. Plusieurs ouvrages permettent de connaitre les plantes et leurs effets mais une formation permet d'apprendre à reconnaitre les symptômes et de choisir le bon remède en conséquence.
Différents organismes comme les chambres d'agriculture, les entreprises de conseil en élevage, le Civam, etc. organisent des formations qui peuvent être financées par Vivéa. Des groupements d'éleveurs (GIE ou associations) peuvent aussi proposer des journées de ce type. N'hésitez pas à poser la question autour de vous (à vos collègues, vos techniciens, votre vétérinaire...).
Attention à la réglementation !
S'il est facile de se procurer des granules d'homéopathie, des extraits de plantes et des huiles essentielles en pharmacie et même sur internet, il faut rester vigilant. D'abord sur la composition du produit : est-il pur ou contient-il d'autres ingrédients ? Comment a-t-il été obtenu (par quel procédé) ?
La législation encadre également la pratique de cette médecine, aussi naturelle soit-elle. Tout extrait de plante utilisé dans le but de soigner des animaux est soumis à la délivrance sous ordonnance uniquement. Une trace de son utilisation doit également apparaitre dans le cahier sanitaire de l'élevage. Peu d'éleveurs utilisateurs connaissent la législation qui encadre la phytothérapie et l'aromathérapie et risquent un procès verbal pour pratique illégale de la médecine.
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