L’OS France Limousin Sélection vient de publier une vidéo sur l’ouverture pelvienne, un caractère fortement corrélé à la facilité de vêlage.
Cliquez pour voir la vidéo de l’ouverture pelvienne réalisée par L’OS France Limousin Sélection.
« La corrélation est importante entre les notes de pelvimétrie des femelles et les notes de conditions de naissance de leurs veaux », explique Julien Mante, ingénieur à France Limousin sélection en charge du programme Degeram (Développement de la génomique des races du Massif). Contrairement à ce que l’on a longtemps pensé, ce ne sont pas systématiquement les bassins les plus larges extérieurement qui ont le plus d'ouverture pelvienne ! Ces deux caractères sont faiblement corrélés entre eux et seule la mesure de l’ouverture pelvienne est fortement corrélée avec la facilité de vêlage. En effet, plus la surface entre les os est grande, plus le passage de la tête du veau sera facilité. Une sélection sur la pelvimétrie permettrait donc d’améliorer l’autonomie des vêlages des vaches et génisses.
La mesure de la pelvimétrie se fait à l’aide d’un pelvimètre introduit dans le rectum, quelques minutes après une piqûre d’anesthésiant local dans le haut de la queue. Le technicien mesure la largeur et la hauteur « scaro-pubienne » et la largeur « bis-iliaque médiane », la multiplication de ces deux mesures donne la surface de l’ouverture pelvienne.
Vers un index génomique
Ce caractère peut se sélectionner sur la voie femelle en mesurant et classant toutes les femelles de son troupeau et en réformant certaines génisses à l’ouverture trop étroite. Ainsi que par la voie mâle en utilisant des taureaux sortis de station d’évaluation sur qualités maternelles. L’index d’ouverture pelvienne (OPse) est exprimé en base 100, par comparaison aux autres veaux de la série de contrôle et corrigée du poids de naissance de l’animal. De plus, ce caractère bénéficie d’une bonne héritabilité.
Durant plusieurs années, la prise de ces mesures s’est faite uniquement en station (et ce depuis les années 1970 dans les races allaitantes rustiques), elle se généralise désormais et devient de plus en plus courante en élevage, notamment sur les génisses de deux ans avant l’insémination. La récupération d’un grand nombre de mesures de pelvimétrie associé à un prélèvement de poil pour génotypage, devrait permettre à terme d’établir un indicateur génomique de ce caractère.
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