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Le leader français de la génétique bovine, Evolution, a annoncé vendredi l'acquisition du Sud-Africain Taurus, « acteur historique » de la génétique bovine en Afrique anglophone, a annoncé dans un communiqué l'entreprise basée à Rennes.
« C'est la première fois qu'une entreprise de création génétique française se porte acquéreur d'une autre entreprise de génétique à l'international », une acquisition « qui positionne aujourd'hui Evolution comme l'un des leaders mondiaux dans ce domaine », assure le communiqué.
Dans cette acquisition, « nous combinons plusieurs objectifs, concernant notamment les schémas de sélection, la production de semences, la commercialisation et la distribution », a expliqué à l'Afp Thierry Simon, directeur général d'Evolution, soulignant l'ambition de son groupe de se développer à l'international. Grand pays d’élevage, l’Afrique du Sud compte près de 500.000 vaches laitières et plus de 4 millions de bovins allaitants. Un potentiel qui a déjà su séduire les industriels laitiers majeurs comme Danone ou Lactalis qui y sont installés.
Créée en 1959, la coopérative Taurus, qui compte environ 2.000 adhérents, « possède un savoir-faire génétique et des schémas de sélection en race prim'holstein et jersiaise. Elle a également une connaissance des attentes et un réseau qui en font un atout évident pour nous aujourd'hui », a souligné Thierry Simon.
Evolution va engager « un plan d'investissement et de modernisation important de Taurus qui va débuter par la création d'un tout nouveau Centre de Collecte de Semences (Ccs) ultramoderne à proximité de Bloemfontein », a ajouté le directeur général.
D'autres projets en Espagne
Tout en conservant ses activités de production de semences et de distribution d'azote, de nouveaux produits et services (génotypage, semence sexée, monitoring) viendront bientôt renforcer les offres de la coopérative sud-africaine, qui devient Taurus-Evolution, a précisé Thierry Simon.
Evolution, qui emploie 1.170 salariés, est née de l'union fin 2012 des principales coopératives de création et de sélection génétique du Grand Ouest (Amélis, Génoé et Urcéo). Dès sa création, l'entreprise avait exprimé sa volonté de conserver la propriété de la génétique aux éleveurs, et non de la laisser au privé comme pour le végétal.
Le groupe prévoit d'autres implantations en Europe, en Espagne notamment.
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