Ce concours initialement positionné près de la Pentecôte a été déplacé pour Pâques afin de donner un peu de tonus au commerce. Le jury de l’Apal, composé de professionnels, est passé dans toutes les exploitations afin de présélectionner les meilleures Charolaises, Limousines, Blondes d’Aquitaine… qui pourront être présentées au concours.
« Il n’est pas toujours facile de refuser une bête à un éleveur, mais ce n’est qu’à ce prix que l’on réussit à tenir le niveau qualité du concours de Nancy », souligne Stéphane Peultier président de l’Apal. Au final, quelque 160 animaux ont été retenus.
Un vibrant hommage à deux pièces maîtresses du concours de Nancy
Pour Stéphane Peultier, « le concours, c’est le goût des choses bien faîtes, de l’exception et en termes d’exception nous venons de perdre deux maîtres : Michel Lhuillier moteur et administrateur du concours dont la parole était respectée. Et Grégory Verriest, parti trop tôt, avec qui il faisait bon travailler, notamment dans le jury où son professionnalisme en faisait quelqu'un de juste ».
Une vente aux enchères en demi-teinte
Pas facile de lancer le commerce après un moment si poignant d’émotion. Claude Charles a lancé la vente aux enchères des animaux de « haute qualité bouchère ». Les quatorze bovins mis aux enchères, ont été préalablement rigoureusement sélectionnés par un jury, et ont tous décroché un grand prix d’excellence.
Ce concours multi-races offre à l’acheteur un panel très complet du cheptel régional et attire la quasi-totalité des grandes enseignes nationales. Néanmoins, la vente aux enchères s'est montrée très molle avec des acheteurs qui ne semblaient pas volontaires pour se faire concurrence.
Pour cette édition 2015, les prix s’établissent néanmoins à des niveaux très convenables pour les grands prix d’excellence : vache charolaise à 8,70 € pour le Gpe de la ville de Nancy ; génisse croisée à 8 € pour le Gpe naisseurs engraisseurs, génisse charolaise à 8,50 € ; génisse blonde d‘Aquitaine à 8,10 € ; bœuf charolais à 7,50 € ; génisse parthenaise à 8,20 € ; génisse limousine à 7,80 € ; génisse croisée/Aubrac à 7,60 € (GP naisseurs engraisseurs).
Organisateurs, éleveurs et acheteurs sont unanimes pour noter un retour à des prix plus représentatifs des tendances du marché. « Il faut que tout le monde soit gagnant », insiste Jean-Yves Renard président de la Fncab (Fédération nationale des animaux de boucherie de haute qualité).
Les acheteurs présents ont fait le déplacement depuis tout le grand Est de la France. Parmi eux, beaucoup de représentants de grandes surfaces (Leclerc, Intermarché, Auchan…) et aussi des professionnels mandatés par des bouchers traditionnels. Le concours de Nancy est un moment privilégié car il favorise les contacts entre le monde de l’élevage, celui de la boucherie traditionnelle et celui des grandes surfaces. Tout ce beau monde se donne déjà rendez-vous au mois de décembre pour le concours de Noël.
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