A Feurs - Satisfaction en Charolais et une qualité améliorée en Limousins

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A Feurs - Satisfaction en Charolais et une qualité améliorée en Limousins

Le concours de Feurs s'est tenu du 13 au 15 mars 2015. Des animaux de races charolaise et limousine étaient présentés. Compte-rendu.

Animaux de boucherie Charolais : Grande satisfaction

Dès le samedi en début d’après-midi, les responsables du concours de boucherie charolais disaient leur satisfaction, tant pour le déroulement du concours que pour les ventes.

Le président de l’association du comice agricole, Pierre Dosson, qualifiait de « record » le jugement du concours d’animaux de boucherie charolais 2015 : « en deux heures, l’ensemble des animaux ont été jugés. C’est la première fois ». Samedi matin, tous les juges, arrivés à l’heure, étaient opérationnels pour commencer leur travail, peu après 7h30. A 9h45, l’ensemble des résultats avaient été communiqués au secrétariat pour les enregistrer.

Si le jugement a été rapide, c’est parce que les juges ont été efficaces, parce qu’il y avait une bonne organisation, mais aussi et surtout parce « qu’il n’y a pas eu de problème dans le déroulement du concours », assurent Emmanuel Charliot, responsable du concours, et Jean-François Cottin, qui l’épaule dans sa tâche.

Les ventes

Peu après la fin du jugement, à l’ouverture des portes, éleveurs et acheteurs ont pu commencer à discuter des prix de vente, ou d’achat, des animaux. Certains se sont vendus très rapidement. D’autres ont mis un peu plus de temps à trouver acquéreur. Quoi qu’il en soit, selon Jean-François Cottin, « la quasi-totalité des animaux était vendue en début d’après-midi ». Finalement, tous les animaux de boucherie charolais ont trouvé acquéreur.

Selon Jean-François Cottin, « les premiers prix de section ont été bien valorisés. Les 2e et 3e prix également. Les prix sont plus habituels pour les prix d’honneur ». Les écarts entre les prix d’honneur et les autres animaux se sont réduits par rapport aux années précédentes.

Côté qualité, « vu que nous avions plus d’animaux inscrits que de places, nous avons effectué un tri, rappelle Jean-François Cottin. Nous avons enlevé les moins bons. La qualité des animaux présents s’en trouve renforcée ». Par contre, « il n’y a pas vraiment d’animaux qui sortent du lot, comme cela peut être le cas certaines années ».

Les habitués du concours d’animaux de boucherie charolais ont pu être surpris de ne pas voir Gaston Michalon dans les allées des écuries au petit matin. Effectivement, il avait fait le choix de quitter sa fonction de responsable du concours. C’est Emmanuel Charliot qui l’a remplacé. Samedi en début d’après-midi, il se disait satisfait du déroulement du jugement, et plus tard dans le week-end, il confirmait ses dires : « Les éleveurs ont été indulgents avec moi. Ils ont compris que je commençais dans mes fonctions. J’ai aussi l’avantage de connaître presque tous les éleveurs. Ça m’aide bien ».

Animaux de boucherie Limousins : "Moins d’animaux, mais UNE qualité améliorée"

La qualité était une nouvelle fois au rendez-vous pour le concours d’animaux de boucherie limousins. « C’est aussi bien que l’an passé, indiquait le responsable du concours, Jean-Luc  Conseillon. On peut même noter une amélioration de la qualité dans la catégorie des vaches et des jeunes bovins ».

Jean-Luc Conseillon se disait quand même un peu déçu du nombre moins important d’animaux que ces dernières années. « Il y a eu quelques défections de dernière minute, pour diverses raisons ». Et d’ajouter : « C’est dommage qu’il n’y ait pas plus de génisses stéphanoises. Elles auraient facilement trouvé preneur ». Des bouchers de Saint-Etienne étaient venus au comice vendredi pour repérer des animaux à acheter. « Malheureusement, aujourd’hui, ils n’ont pas pu en acquérir ». Le manque de jeunes bovins s’est également fait sentir. Déception sur le nombre d’animaux mais satisfaction sur le nombre d’éleveurs exposant, qui augmente : il est passé de 14 en 2014 à 20 en 2015. « C’est à la fois satisfaisant et agréable pour l’ambiance ».

Samedi matin, les membres du jury ont été rapides pour désigner les meilleurs animaux dans les catégories des génisses stéphanoises, des jeunes bovins et des génisses de trois ans. Par contre, le jugement a été plus lent et compliqué pour la catégorie des génisses de deux ans. « Il y avait de gros écarts entre les animaux », expliquait Jean-Luc Conseillon, compliquant le travail des juges. « Ils n’avaient pas tous le même avis. Ils ont dû débattre pour attribuer les prix ».

Les grands prix

Les juges ont désigné une femelle appartenant à Guy Brossat comme grand prix d’honneur des génisses. « Elle est fine d’os, avec un fort rendement. Elle est plutôt de type "boucherie traditionnelle". Contrairement au prix d’honneur des génisses, qui est une bête lourde et plus volumineuse ». Le prix d’honneur des Jeunes bovins, attribué à l’Earl Clapeyron, « sortait du lot. Les juges ont apprécié sa finesse d’os et son rendement ». Pour la catégorie des vaches, « il n’y avait pas photo. C’est une des meilleures que nous ayons eu sous les drapeaux au concours limousin. Le prix d’honneur des vaches a été attribué à un éleveur qui vient au comice pour la première fois ».

Les ventes

Concernant les ventes, Jean-Luc Conseillon les a qualifiées de « belles », sous-entendu « rapides », « avec une bonne plus value ». « Samedi, à 11h30, tous les animaux étaient vendus. C’est la première fois que ça se produit ». Pour les génisses, les prix sont plus élevés que l’an passé en moyenne. Ceux pour les prix d’honneur restent stables. La situation est la même pour les jeunes bovins. Dans la catégorie des vaches, les transactions ont été plus compliquées. A l’heure des premiers bilans, lundi, Jean-Luc Conseillon ne cachait pas sa satisfaction : « Les éleveurs étaient tous contents. C’est ce qui est le plus important pour un responsable de concours. C’est encourageant pour l’année prochaine. Les éleveurs, et particulièrement les nouveaux, n’hésiteront pas à revenir ».

 

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