D' après un sondage réalisé du 5 au 12 mars sur Web-agri, 52,9 % des éleveurs prévoient ou ont déjà acheté de la paille pour la campagne à venir. 36,1 % des répondants n'en ont pas besoin et 11,1 % assurent que les échanges paille-fumier leur suffisent.
établir Un contrat de paille pour assurer le coût
La demande en paille ne cesse d'augmenter. Avec la dernière sécheresse estivale, beaucoup d'éleveurs manquent de fourrage et certains ont consommé plus de paille qu'à la normale. Pour les litières, il existe des alternatives comme l'utilisation de plaquettes de bois.
30 % des répondants qui achètent de la paille établissent un contrat avec le vendeur. Cela leur permet de fixer le prix, la date de paiement, la quantité (et éventuellement la qualité). En cas de livraison, un contrat permet de définir les modalités. D'ailleurs, mieux vaut essayer d'acheter au plus près de l'exploitation car les coûts de transport peuvent vite grimper.
Pour rappel, il existe deux types de vendeurs : les agriculteurs céréaliers et les négociants. Là aussi, même si le négociant a l'avantage d'avoir une certaine disponibilité toute l'année, les prix seront certainement moins élevés sans intermédiaire. De plus, un sondage sur Terre-net révèle que 41,3 % des céréaliers broient leur paille ; un chiffre parlant : en effet, il existe encore une certaine marge de manœuvre ! Surtout au vu des prix alléchants des derniers mois qui inciteront peut-être les céréaliers à exporter plus de paille...
N.B. : Les résultats de ce sondage sont indicatifs (l’échantillon n’a pas été redressé).
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