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Sébastien Baron, éleveur laitier à Allaire dans le Morbihan, sème les deux tiers de son maïs avec une variété population : le Grand Roux Basque dans l'objectif d’adapter au fil des sélections la plante à ses conditions pédoclimatiques. Son témoignage est issu du recueil Cap Climat où plusieurs éleveurs présentent leurs pratiques pour s'adapter aux aléas climatiques.
« Nous sommes dans un contexte particulier de zones plutôt séchantes et de marais. Pour adapter le maïs à notre terroir, nous en avons semé les deux tiers avec une variété population : le Grand Roux Basque.
L’idée du maïs population, c’est d’adapter au fil des sélections la plante à nos conditions pédoclimatiques. Cette année on l’a mis sur une parcelle hostile, de manière à ce que les poupées de maïs qui vont s’exprimer cette année soient plus tolérantes aux conditions extrêmes. Le maïs s’améliore rapidement : il y a beaucoup plus de poupées fécondées qu’avant. En rendement, nous sommes légèrement en dessous de celui du maïs hybride, mais cette différence s’atténue avec le temps à mesure des sélections.
Depuis trois ans, nous testons des mélanges rang par rang de différents maïs dans une même parcelle afin de pouvoir les comparer entre eux. La variété population féconde toujours un peu moins que les autres, mais il n’y a pas de différence de hauteur, et les pieds du maïs population sont plus gros.
Côté analyses, il y a un léger effet bénéfique en protéines sur la variété population depuis plusieurs années. Malheureusement il ne se comporte pas forcément mieux en année sèche – sensibilité semblable aux hybrides - mais il nous permet de mieux valoriser les mauvaises terres à maïs. La sélection à la ferme demande surtout du temps, mais c’est valorisant. »
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