En Côte-d’Or, bassin d’élevage historique de la brune en France, les traditionnelles journées châtillonnaises dédiées à cette race ont enregistré un record de participation et une vente aux enchères de haute tenue.
Le premier week-end de juin à Châtillon-sur-Seine (Côte-d’Or), pas moins de 142 animaux étaient en lice à l’occasion du traditionnel concours interrégional de la race brune et de sa vente aux enchères, un record. En provenance de huit départements, vingt-trois élevages étaient présents, tous membres de la toute jeune fédération Gen’Brune, qui regroupe désormais les élevages d’une grande zone nord-est, allant du Pas-de-Calais jusqu’aux Savoies.
Le palmarès décerné par le juge Pierre Barbut, jeune éleveur lozérien, traduit la volonté de remettre de la conformation et du développement musculaire dans le schéma de sélection français (BGS) d’une race toujours répertoriée comme mixte malgré de hautes performances laitières : 7 572 kg de lait à 41,9 de TB et 34,2 de TP de moyenne au contrôle de performance. Depuis 2022, l’ISU intègre en effet un index de musculature (5 %) pour redonner de la robustesse et donc de la longévité à la race.
Parallèlement au concours, la vente aux enchères de haute valeur génétique affiche également des chiffres records : Les 12 lots présents ont été adjugés à un prix moyen de 4 255 € avec un top prix à 6 100 € pour Terreur, une fille de Pactole/Isold, de la SCEA Ferme de l’Abbaye de la Pierre Qui Vire (Yonne).
Enfin, pour clôturer ces journées, la jeunesse a pris possession du ring avec 58 jeunes âgés de 12 à 24 ans qui se sont affrontés pour le titre de meilleur présentateur junior. Forte de cette dynamique, la race donne rendez-vous au prochain Sommet de l’élevage pour son concours national.
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