La 9e édition du concours d’Agen est marquée par une très nette progression de la qualité des animaux présentés et une meilleure finition.
Organisé par l’association des éleveurs du Lot (Elvéa 47) sous la houlette de Joël Labat, son président, le concours prend de l’envergure, à la grande satisfaction des professionnels de la viande. Selon un des principaux acheteurs, « nous allons pouvoir servir les magasins du sud-ouest avec une viande de qualité ».
En arrivant sur le marché, la vision de barres complètes et d’animaux de qualité fait plaisir à voir, dans ces moments où la déprime est le quotidien des éleveurs. Sur les 188 animaux présentés au jury, 120 étaient de race Blonde d’Aquitaine, la championne locale.
Un jugement rondement mené
Dès 9 heures du matin, les éleveurs et les acheteurs potentiels suivent du regard, les pas du jury dans les barres où sont rassemblées les vaches. Ils sont six, répartis en deux équipes de trois juges, à classer chronologiquement chaque section. La première de chacune d’entre elle sera remontée dans la barre des championnes où seront désignées les cinq bêtes qui seront proposées aux enchères. « On juge l’aplomb, la finesse, la conformation des muscles, la finition », énumère, stylo en main, Eric Bissuel le représentant du groupe Jean Rozé, filiale d’Intermarché. « Là, ce n’est pas compliqué, le lot 128 en met plein la vue », reprend Christian Robin négociant en bestiaux, mais le classement des suivantes se montre plus compliqué.
Vente aux enchères
Il est 11 heures. Sur 188 vaches de race à viande, une vingtaine a été désignée grand prix d’excellence. Cinq d’entre elles sont sélectionnées pour la vente aux enchères finale. Les mises à prix commencent à 6 euros le kilo pour la grande championne des vaches de race à viande. Une superbe croisée Aubrac/Blanc Bleu très homogène avec des formes rebondies de partout, appartenant à Gérard Sudriès de Réquista (12). Les enchères s’envolent et tiennent le public venu nombreux en haleine. La bataille se déroule entre l’acheteur d’Intermarché et celui du Super U de Roujan (34). C’est finalement le Super U qui l’emporte avec une enchère de 12 €.
Place à la seconde, une Blonde d’Aquitaine, grand prix naisseur engraisseur, appartenant au Gaec de Montussier de Saint-Laud Lacoussière (24). L’enchère est beaucoup moins active avec une enchère de 6,40 € pour l’Intermarché de Coléac. La vache Bonde d’Aquitaine appartenant à la SARL Sazy partira également dans ce magasin pour la somme de 9 €.
La génisse Blonde d’Aquitaine appartenant au Gaec de la Redondie à Saint-Astier (24) est achetée par la boucherie Lafay d’Angoulême pour 9,20 €. Quant à la jeune vache blonde d’Aquitaine appartenant à la SARL Sazy et achetée 9,60 €, elle sera dégustée dans le Carrefour Market de Saint-Nicolas de la Grave (82).
L’ouverture de la vente du reste du concours se fait dans la longueur et sans emballement sur les prix. Au final, le gros des ventes des animaux primés s’est valorisé entre 5,50 € et 6,50 €. Quant aux bovins non classés, ils bénéficient d’une plus-value comprise entre 0,15 € et 0,30 € par rapport à une valorisation sur le marché traditionnel.
La satisfaction était au rendez-vous avec une vente quasi complète, avec une très belle prestation des Intermarché du Sud-Ouest qui ont acheté 51 animaux. Mais également des apporteurs avec la maison Sazy qui avait présenté 45 animaux et remporté de nombreuses plaques.
Nul doute que tout ce beau monde sera au rendez-vous du 10e concours avec une notoriété qui commence à s’installer dans le sud-ouest.
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