Ce pacte, entré en vigueur début février, « est une très bonne chose pour le développement du commerce, et on ne peut que s'en féliciter », a déclaré le ministre de l'agriculture, de passage à Tokyo après une réunion ministérielle du G20 à Niigata, dans le nord-ouest de l'archipel. Les exportations françaises de vin, qui bénéficient d'une suppression totale des taxes, ont ainsi augmenté de 20 % sur les trois premiers mois d'application de l'accord (comparé à la même période un an plus tôt). En revanche, « cela n'a pas trop bougé sur le fromage, pareil pour le boeuf, il faut aller plus vite », a estimé Didier Guillaume, notant des problèmes dans la « distribution des contingents tarifaires ».
Selon les termes de l'accord, certains produits agricoles sensibles (fromages, produits laitiers, viande de boeuf...) ne font pas l'objet d'une libéralisation complète. Ils restent soumis à des taxes, qui seront diminuées progressivement, ou à des quotas à droits de douane réduits, octroyés via un système de loterie jugé peu satisfaisant. « Il y a encore quelques évolutions à faire, il revient à l'administration japonaise de lever quelques petites contraintes afin que les choses puissent aller plus vite », a souligné le ministre. Ce partenariat commercial entre l'Union européenne et le Japon, le plus vaste du monde, concerne plus de 630 millions de personnes et près d'un tiers du PIB mondial.
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