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Dans son nouvel observatoire sur l'alimentation des vaches laitières, le Cniel fait un point sur le pâturage à la fin du mois d'avril 2018. Le retard de mise à l'herbe de près de trois semaines pourrait pénaliser les stocks fourragers des élevages. L'interprofession donne alors quelques conseils pour optimiser cette saison à l'herbe.
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Cécile Le Doaré du service des territoires du Cniel, fait le point sur le pâturage à la fin du mois d'avril 2018. D’après les données du réseau France conseil élevage, seulement la moitié des élevages laitiers français faisaient pâturer leurs vaches au 15 avril, avec parfois de grands écarts selon les départements.
« Ce printemps se caractérise par de forts retards au pâturage pour une grande partie des territoires laitiers français, explique l’experte. La zone allant de la Sarthe aux Côtes d’Armor est plus particulièrement impactée par cette situation. Les dernières mises au pâturage se sont faites avec trois semaines de retard par rapport aux moyennes saisonnières. »
Faire bien attention aux stocks et les reconstituer si possible
Le retard de mise à l’herbe a obligé de nombreux éleveurs à puiser dans leurs réserves de fourrages (ensilages de maïs ou d’herbe et foin). Cela leur a permis de conserver la production laitière au même niveau mais ça peut pénaliser leurs stocks pour le reste de la saison.
Cécile Le Doaré donne quelques conseils : « Si les parcelles sont humides, il ne faut pas hésiter à limiter le temps de pâturage pour éviter la dégradation des sols. » Elle ajoute : « Plus que jamais, il faut être très attentif au stade de pousse de l’herbe et ne pas hésiter à débrayer et faucher sans attendre pour récupérer de bonnes repousses au cycle prochain. »
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