« Notre ligne est claire : il y a un équilibre nécessaire pour l'agriculture, la polyculture-élevage en fait partie historiquement », a affirmé le ministre lors de la présentation à la presse du forum agriculture-climat qui se tiendra à Paris le 20 février. « En admettant qu'il suffirait de diminuer le cheptel bovin pour réduire une partie des émissions de gaz (à effet de serre, ndlr), qu'est-ce qu'on fait des prairies ? », a-t-il lancé. « Si vous retournez les prairies, les gaz à effet de serre dégagés, en particulier le protoxyde d'azote, peuvent être 2-3-4 fois supérieurs à ce qu'on aurait gagné en réduisant le cheptel », a-t-il affirmé.
Stéphane Le Foll a dit avoir « toujours été opposé » au débat sur « faut-il ou pas manger de la viande ? », dont l'un des arguments est qu'une plus faible consommation de viande permettrait de réduire les émissions de gaz à effet de serre provenant des vaches. « On a besoin d'élevage. D'abord parce que la polyculture-élevage est absolument nécessaire à la matière organique des sols. Dire qu'on se priverait d'élevage pour régler un problème, ce serait en poser d'autres », a-t-il estimé.
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