« En 5 ans, la France a perdu plus de 260 000 vaches laitières et près de 390 000 vaches allaitantes. C'est autant de vaches qui n'ont pas fait de veaux, ce qui génère une perte de 2 millions de bovins en 5 ans, soit une réduction de cheptel de plus de 10 % », explique Caroline Monniot, chef de projet conjoncture viande bovine pour l'Institut de l'élevage.
Moins de vaches allaitantes et moins de réformes en lait
Dans sa dernière note de conjoncture, l'experte alerte sur cette décapitalisation qui commence à se faire sentir : « Jusqu'à l'été 2021, on ne percevait pas trop cette baisse de cheptel au niveau de la production parce que l'accélération de la décapitalisation nourrissait les abattages. Mais les trois derniers mois de l'année ont donné un aperçu de la pénurie qui pourrait se poursuivre sur l'année 2022 : nous prévoyons une baisse de production de viande bovine de 1 à 2 %. »
« La baisse pourrait même être plus forte si le contexte laitier reste favorable car les éleveurs laitiers pourraient vouloir conserver un peu plus de vaches laitières. »
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