Le 7 décembre 2023, la Commission européenne présentait son projet de refonte de la réglementation sur le bien-être animal. Parmi les mesures phare figurent l’encadrement du temps de transport, ainsi que l’interdiction du transport des veaux de moins de 5 semaines et de 5 kg.
Mais ce dossier n’est pas une priorité pour David Clarinval, ministre de l’agriculture belge. Initiée au 1er janvier 2024, la présidence belge du Conseil de l’Union européenne ne compte pas se frotter à ce sujet épineux. « Mon objectif est de privilégier la proposition sur la protection des chiens et des chats », expliquait le ministre au média européen Contexte.
Les élections européennes, organisées du 6 au 9 juin 2024 chamboulent le calendrier parlementaire. Avec seulement quelques mois devant elle, la présidence belge préfère se concentrer sur les dossiers les plus avancés, avec en haut de la pile, la question des NGT.
Le projet de loi avait suscité beaucoup d’inquiétudes auprès des éleveurs. Et pour cause, d’après un sondage Web-agri, réalisé du 2 au 9 janvier 2024 (869 répondants), 76 % des éleveurs laitiers vendent leurs veaux mâles à 15 jours, date à laquelle leur commerce est autorisé. Seuls 20 % des éleveurs gardent des veaux mâles pour l’engraissement.
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Pourquoi la proposition de budget de l’UE inquiète le monde agricole
Matériel, charges, prix... Dix agriculteurs parlent machinisme sans tabou