Selon un sondage réalisé par Harris Interactive pour le Réseau Action Climat du 16 au 18 février auprès d’un échantillon de 1 063 personnes, représentatif de la population, 96 % des Français sont consommateurs de viande, au moins occasionnellement. Néanmoins, la fréquence de consommation semble se réduire, ainsi, 63 % n’en mangent que quelques fois par semaine, voire moins souvent.
La volonté de réduire sa consommation
Et si 48 % indiquent avoir réduit leur consommation de viande ces trois dernières années, 30 % souhaitent en manger encore moins, pour des raisons de santé (43 %), de budget (33 %), mais également par souci du bien-être animal (36 %) ou d’impact environnemental (33 %).
En achetant moins de viande, les Français qui réduisent leur consommation souhaitent réorienter leur budget vers une alimentation globale plus durable et plus saine (42 %), notamment dans de la viande de meilleure qualité (32 %).
L’origine française, premier critère de choix
Pour ce faire, ils privilégient ainsi une viande locale ou au moins française pour 58 % d’entre eux. Ce critère de consommation est ensuite suivi par le goût (53 %), le prix (47 %), le mode d’élevage, respectueux du bien-être animal (43 %), la labellisation de la viande (36 %) et son aspect visuel (32 %).
On note également l’importance de la responsabilité sociétale, avec 34 % des consommateurs qui se disent attentifs à une juste rémunération des producteurs et 32 % à l’impact de la production de viande sur l’environnement. 22 % sont attachés au mode de production bio.
80 % veulent plus de menus végétariens dans les cantines
Enfin, alors que les menus végétariens uniques dans les cantines lyonnaises ont défrayé la chronique, 60 % des Français estiment que les pouvoirs publics n’agissent pas assez pour promouvoir les alternatives à la viande.
« Au total, 80 % des Français se montrent favorables à ce que la restauration collective (cantines, maisons de retraites, hôpitaux, etc.) soit obligée de proposer des menus végétariens équilibrés, que ce soit à chaque repas (71 %) ou deux fois par semaine (71 %) », indique la note de synthèse du Réseau Action Climat.
Ils sont également en demande d’encouragements à une consommation de viande de meilleure qualité (60 %), et souhaitent un plus grand investissement dans la lutte contre l’obésité (59 %) ou encore un meilleur soutien à la transition des Français vers une consommation plus durable (58 %).
Ainsi, ils se montrent ouverts à un certain nombre d’alternatives pour conserver un apport suffisant en protéines tout en réduisant la part d’aliments carnés. Ce sont avant tout les légumes secs qui sont plébiscités (77 %), et les céréales brutes (75 %), suivies des préparations peu transformées qui en sont issues (houmous, falafels, tofu,…). En revanche, ils restent méfiants vis-à-vis d’aliments moins familiers, comme les algues, que seuls 37 % des sondés souhaitent consommer davantage, la viande de synthèse (25 %), ou encore les insectes (23 %).
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