Substrat : ensemble des matières organiques (effluents d’élevage, biomasse végétale, déchets de l’agroalimentaire, etc.) qui entrent dans le méthaniseur. Elles diffèrent par leur rendement méthanogène (capacité à produire du méthane). Le lisier de bovin a le plus faible : 380 l/kg de MO, l’ensilage maïs est à 605 l/kg de MO.
Biogaz : gaz obtenu par la fermentation sans oxygène de la biomasse. Il contient en moyenne 50 à 60 % de méthane et 40 à 45 % de CO2.
Cogénération : valorisation du biogaz par combustion dans un moteur thermique pour générer une énergie électrique et thermique. L’électricité est produite grâce à un alternateur. La chaleur dégagée par le moteur et les gaz d’échappement permet de chauffer de l’eau à 90°C.
Digestat : sous-produit de la méthanisation de la matière organique. Sa valeur fertilisante NPK est identique à celle du substrat entrant, mais la proportion d’ammoniaque est plus importante. Il est aussi plus liquide et sans odeur.
Voie humide : méthanisation dans une cuve où le substrat est brassé et dont la matière sèche ne dépasse pas 18 %. Technique la plus courante.
Voie sèche : obligatoire pour des substrats solides supérieurs à 25 % de MS (fumier pailleux). La méthanisation a lieu dans des digesteurs (4), séparés pour des remplissages décalés dans le temps.
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