En 2016, Anthony Bradane s’est équipé d’une cage de parage électrique afin d’apporter de meilleurs soins aux vaches, dans des conditions de sécurité optimales.
« Chez nous, les vaches sortent assez peu, elles ont juste un petit parcours extérieur. Nous sommes donc vigilants sur l’état de leurs pattes, souligne Anthony Bradane, éleveur en Gaec à Louisfert (Loire-Atlantique). Un pareur professionnel vient tous les ans, mais entre deux passages, je dois intervenir en curatif. C’est pourquoi nous nous sommes équipés d’une cage de parage avec treuil électrique. C’est un vrai confort pour travailler sereinement. Avant, j’avais simplement un cornadis placé le long d’un mur, avec un palan manuel accroché juste au-dessus. Quand je soignais une vache, c’était très physique, voire dangereux, si elle remuait beaucoup. »
« Je dispose d’une porte de tri et d’un box d’isolement »
La cage est arrivée sur l’exploitation en avril 2016, en même temps que les deux robots de traite. Cette installation a été l’occasion de repenser le mode de travail et d’intégrer davantage de sécurité lors de toutes les manipulations d’animaux. À la sortie des robots, une porte de tri oriente les vaches vers l’un des box d’isolement où est placée la cage. Ils ont été créés à la même époque et sont facilement accessibles à l’aide des passages d’homme placés en enfilade. « Grâce à la porte, je programme à l’avance quelles vaches je veux isoler. Cela m’évite d’aller les chercher au milieu du troupeau, ajoute Anthony Bradane. La cage me sert aussi pour les tarissements. Elle est équipée d’un tapis souple, confortable et peu stressant pour les bêtes. Il existe des cages entièrement manuelles, moins chères à l’achat. Mais j’ai préféré un modèle avec un treuil électrique au niveau des pattes arrière sur lesquelles nous intervenons le plus souvent. À l’avant, le relevage est manuel ainsi que la sangle sous-ventrière. Du coup, je ne la mets pas systématiquement. Alors que si elle était électrique, je l’utiliserais à chaque fois. C’est plus sécurisant pour soulager l’animal et éviter qu’il ne se laisse tomber. La barre antirecul est aussi indispensable car toutes les vaches n’ont pas la même taille. »
« J’interviens quand je veux en toute sécurité »
La cage est équipée d’une prise électrique pour brancher un outil, notamment une disqueuse. Un point d’eau a été installé juste à côté avec un jet afin de nettoyer l’installation après chaque utilisation. L’investissement était à l’époque de 3 200 €. Lors de l’achat, le Gaec a perçu une subvention de la Mutualité sociale agricole d’un montant de 500 € (voir encadré). Désormais, Anthony Bradane estime travailler plus confortablement et en parfaite sécurité : « J’interviens quand je veux car je sais que cela se passera bien. Avant, j’avais tendance à repousser les soins parce que c’était unecorvée. »
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