Les éleveurs ont eu la confirmation qu'ils seraient payés 3,90 dollars néo-zélandais (2,30 euros) par kilo de matière sèche pour la saison se terminant le 31 mai. Ce montant est au plus bas depuis 9 ans et représente moins de la moitié de ce que Fonterra payait il y a trois ans au plus fort du boom laitier.
Pour la saison 2016-17, la coopérative prévoit de rémunérer ses producteurs 4,25 dollars (2,60 euros) par kilo de matière sèche. Cette hausse a cependant déçu des économistes en Nouvelle-Zélande, qui s'attendaient à une plus forte augmentation.
Fonterra a expliqué dans un communiqué avoir pris en compte plusieurs éléments pour établir cette prévision : « Le niveau élevé du dollar néo-zélandais par rapport au dollar américain, les volumes de production dans d'autres régions productrices de lait, les niveaux de stock et les prévisions économiques des principaux importateurs de lait. »
« Nous nous attendons à ce que les prix mondiaux progressent peu à peu »
Le secteur laitier souffre notamment d'un déséquilibre entre une offre trop abondante, en particulier depuis la fin des quotas laitiers en Europe en mars 2015, par rapport à la demande.
« Nous nous attendons à ce que les prix mondiaux du lait progressent peu à peu dans la saison, vu que les éleveurs réduisent leur production à l'international en réponse à la faiblesse des prix », a déclaré le président de Fonterra, John Wilson. « Cependant nous pressons les éleveurs d'être vigilants dans leur budget », a-t-il ajouté.
Environ 10 500 éleveurs travaillent pour Fonterra en Nouvelle-Zélande. La coopérative exporte la quasi-totalité de sa production, principalement vers la Chine. Son poids est tel que les prix qu'elle paie à ses producteurs font figure de référence au niveau mondial.
AFP
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