Dans ces lettres, et en particulier celle adressée au président de la Commission, Thierry Roquefeuil accuse l'institution européenne d'attendre « que la régulation se fasse d'elle-même via la mort des producteurs. Pire, l'Europe en continuant à financer l'intervention, persiste à sponsoriser indirectement les entreprises de certains pays à produire toujours plus. » Il relève également le manque de réactivité du commissaire européen à l'Agriculture, Phil Hogan, « absolument pas en phase avec la réalité du terrain », selon lui. Mais alors quelle solution à la surproduction envisage la FNPL ?
Financer la régulation des volumes
« La seule loi des marchés n'est pas une solution acceptable dans une Europe contestée et malmenée », affirme le président de la FNPL. « J'espère et vous demande un signe politique fort et concret qui corrobore l'activation des dispositifs prévus par l'article 222 [de l'OCM, sur la régulation de collecte, NDLR] par la Commission européenne. Cela passe notamment par de l'argent frais pour le producteur, issu du budget communautaire, permettant une incitation à la stabilisation de la production laitière au niveau européen », réclame Thierry Roquefeuil.
M.B.
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