Les fondamentaux du marché n'ont pas changé, avec toujours un déséquilibre lié à un excédent de lait. Les dernières cotations Atla ont montré un léger frémissement à la hausse sur les semaines 38-39. C'est le signe que des acheteurs cherchent à se couvrir aux prix les plus bas. Car le cours de la poudre 0 % est au niveau de l'intervention, il ne descendra donc pas davantage. Le rebond assez spectaculaire des enchères de Fonterra en septembre ne serait pas non plus un signe de retournement des marchés. Même si la Nouvelle-Zélande a annoncé une baisse probable de plus de 5 % de sa collecte pour la prochaine campagne. Aux dires des experts, l'hyper dominante coopérative néo-zélandaise manipulerait régulièrement sa plateforme d'enchères et, dans le même temps, brade ses produits en sous-main. Sachant que les achats de la Chine ne reviendront jamais à leur niveau de 2014, la seule hypothèse de sortie de crise serait une baisse significative de la production laitière européenne. Cela ne semble pas s'engager. Même la collecte française reprenait des couleurs fin septembre.
Source :FranceAgriMer
Source :FranceAgriMer
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. Août, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 317 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Atla estime qu'elle est à 204 €/1 000 l. En août, la valorisation beurre-poudres était inférieure de 113 E/1000 l au prix moyen du lait payé aux producteurs.
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
Le marché du lait Spot s’agite avec la rentrée
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Quelles implications environnementales de la proposition de l’UE pour la Pac ?
L’Iddri suggère de briser « l’ambivalence » des chambres d’agriculture en matière de transition agroécologique