Trois ans après son officialisation, la Comtoise MLS est au pied du mur. Le niveau Isu de ses taureaux explique en grande partie cela, la « petite » entreprise de sélection montbéliarde (150 élevages en base de sélection) n'a pas eu l'augmentation d'activité qu'elle escomptait, alors qu'en parallèle, ses frais augmentaient. Et pas seulement du fait de sa rentrée dans le rang (production de semences via une prestation de service de Coop'Evolia, pointage des femelles par l'OS…). Pour compenser sa légère baisse d'activité dans sa zone historique du Doubs et du Jura, les MS sont allés un peu plus en Auvergne ou dans le grand Ouest, mais avec des coûts plus importants.
Dans ce contexte financier tendu, se pose une double question stratégique pour ces derniers. Comment réussir à vulgariser leur génétique et faire qu'un plus grand nombre d'éleveurs y accède ? Si la génétique MS n'est pas au top en Isu ou en lait, elle a d'indéniables atouts en matière de variabilité, d'aptitude viande et de longévité.
Umotest ou Jura-Bétail ?
Autre interrogation : comment accéder à un coût raisonnable à l'outil génomique, devenu incontournable pour rester en course ? C'est pour cette double raison que la Comtoise MLS est à la recherche d'un partenaire. Il serait a priori montbéliard. Restent à choisir entre Umotest ou Jura-Bétail avec lesquels des discussions sont en cours. Il s'agira ensuite de faire accepter en assemblée générale, la décision du conseil d'administration attendue dès ce printemps.
JEAN-MICHEL VOCORET
Une concession perd la carte Fendt, une armada de tracteurs part aux enchères
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?
« Mieux vaut bien négocier la future Pac que craindre l’accord avec le Mercosur »