Il y a encore un mois, tous les observateurs des marchés des ingrédients laitiers annonçaient un prochain redressement des cours. Fin juin, ce bel optimisme n'est plus et cela avec le même consensus. Nous ne devrions pas connaître d'amélioration en 2015. Les plus mauvais augures n'évoquent rien de mieux avant...le deuxième trimestre 2016. En cause, trois facteurs essentiels. La production européenne libérée de ses quotas part à la hausse plus qu'il n'était prévu : 0,8 % en avril et sans doute davantage en mai et juin. Quelques chiffres donnent le vertige. Irlande : + 14 %, Pays-Bas (+ 7 à + 10 %), Danemark (+ 5 %). La prévision d'une hausse de 1 % en 2015 pourrait être dépassée, alors que 2014 a été une année record. Face à ses volumes, deux autres facteurs semblent bien établis : la Chine achètera beaucoup moins qu'en 2014 et l'embargo russe sur les fromages semble bien installé. Alors, creux de collecte ou pas, la cotation poudre 0 % pourrait bien se stabiliser à 1 800 €/t. Le beurre s'en sort un peu mieux à 3 000 €/t. Pas de quoi augmenter le prix du lait.
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En mai, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 300 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Atla estime qu'elle est à 265 €/1 000 l. En mai, la valorisation beurre-poudres était inférieure de 35 € par rapport au prix moyen du lait payé aux producteurs.
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