Vaches : toujours dynamiques
Les réformes laitières restent dynamiques en France (+ 11 %/2014 de mi-avril à mi-mai), mais très ralenties en Allemagne et en Irlande, ce qui permet de limiter la pression sur le marché français. La demande pour le haché est en outre toujours en progression, entraînant les prix à la hausse. À 3,28 €/kg de carcasse, la vache O restait toutefois mi-mai 6 % sous son niveau de 2014. Le cours des allaitantes stagne malgré la baisse de l'offre. Les abatteurs peinent à valoriser ces carcasses, la demande en piécés étant toujours morose.
Jeunes bovins : cours à la traîne
Malgré une offre en légère baisse (- 1 %/2014 pour les JB viande et - 5 % pour les JB laitiers les cinq dernières semaines), les jeunes bovins français restent sous pression. Le JB U a perdu 1 centime entre mi-avril et mi-mai, tombant à 3,87 €/kg de carcasse (- 3 % /2014) et le JB R, 2 centimes à 3,69 €/kg (- 4 %). Celle du JB O est stable, bénéficiant de la hausse en vaches laitières, mais reste 3 % sous son niveau de 2014. Les marchés italien et grec, principaux débouchés pour les JB français de race à viande, restent difficiles.
Maigres : hausse saisonnière
La Turquie continue de tirer les cours à la hausse. Au 1er trimestre 2015, près de 13 000 animaux y sont partis et les envois se sont poursuivis en avril et en mai. Le charolais U de 300 kg a repris sa hausse saisonnière, après une pause fin avril, et affiche mi-mai 2,89 €/kg vif, un niveau supérieur à celui des trois années précédentes. Les expéditions vers l'Italie se poursuivent à un rythme proche de celui de 2014 et permettent aux cotations des animaux plus lourds de progresser à nouveau. Le charolais U de 450 kg retrouve ainsi les 2,50 €/kg, 2 % sous son niveau de 2014, mais 2 % au-dessus de celui de 2013.
Veaux : marché toujours lourd
La production en hausse en mars a rencontré une demande morose après le Festival du veau. Les sorties des veaux gras ont été retardées et les cours des veaux de boucherie ont enregistré une forte baisse. Ce recul s'est poursuivi en avril et en mai, totalisant 46 centimes en deux mois. Ainsi le veau rosé clair O, entrée abattoir, affichait 5,35 €/kg mi-mai, 10 % sous son niveau de 2014. La demande limitée des intégrateurs, conséquence des sorties retardées des veaux gras et donc du peu de places disponibles dans les ateliers, maintient les petits veaux sous pression.
IDELE DÉPARTEMENT ECONOMIE
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