Depuis plus d'un mois, le marché des produits industriels apparaît bloqué. La cotation Atla de la poudre maigre s'est stabilisée à 1 850 €/t, à 150 € du prix d'intervention. Le beurre s'en sort un peu mieux avec des contrats qui tiennent à 3 000 €/t car le marché européen reste toujours tendu sur ce produit. Comme nous l'écrivions en mai, ce n'est pas un rebond de collecte qui maintient ces niveaux de prix. Certes, la production française a connu un sursaut fin avril, mais cela ne se confirme pas ailleurs en Europe. Cette situation n'est due qu'à l'attentisme des acheteurs qui constatent que les cours baissent et attendent le passage du pic de collecte pour se couvrir les prochains mois. Au niveau du marché mondial, la demande en produits laitiers continue à croître. Elle devrait progresser de 2 % en 2015. Certes, les Chinois ne réitèrent pas leurs achats exceptionnels de début 2014, mais ils achètent davantage qu'en 2013. Avec une parité euro/dollar toujours favorable et le creux de la collecte en Nouvelle-Zélande, un redressement des cours devrait se produire très prochainement.
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En avril, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 300 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Atla estime qu'elle est à 247 €/1 000 l. En avril 2015, la valorisation beurre-poudres était inférieure de 53 E au prix moyen du lait payé aux producteurs.
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