Vaches : la France à contre-courant
Les réformes laitières restent abondantes en France (+8 %/2014 de mi-février à mi-mars). Toutefois, après un véritable plongeon au second semestre 2014, le cours des vaches laitières a enclenché une vive hausse début février. Mi-mars, les vaches O et P cotaient respectivement 3,18 et 2,79 €/kg de carcasse (+ 15 et + 21 centimes en six semaines). En effet, la progression de la demande en haché fait face à des abattages limités en Europe du Nord. La pénurie est telle que le prix allemand de la vache O a gagné près de 60 cts depuis janvier et fait jeu égal avec le prix français. Côté allaitant, les cours subissent la morosité de la consommation de viande piécée.
Jeunes bovins : marché favorable
Les cours des jeunes bovins en Europe sont soutenus par le recul de l'offre en Allemagne, où les prix des JB ont fortement progressé en février (+ 10 centimes/kg de carcasse pour le JB R). La pression allemande sur le marché italien s'est donc allégée, permettant d'éviter la baisse saisonnière des cours. Les cotations françaises des JB de race à viande sont soutenues par ce marché plus fluide. Celle du JB U est stable à 3,96 €/kg. Celle du JB R, à 3,77 €/kg mi-mars, ne s'est que très légèrement effritée. Celle du JB O, à 3,32 €/kg, est quant à elle dopée par la hausse des prix des vaches laitières. Toutes ces cotations restent toutefois 3 % sous leur niveau de 2014.
Maigres : hausse saisonnière
La hausse saisonnière se poursuit. Alors que les disponibilités restent limitées, la demande en provenance des pays tiers reste ferme, prolongeant la hausse saisonnière. La cotation du charolais U de 300 kg affichait 2,79 €/kg mi-mars, rejoignant son cours de 2014. Cette progression des cours a pour conséquence de limiter les achats des engraisseurs espagnols et de renchérir les coûts pour les engraisseurs français.
Veaux : plafonnement des cours
Le Festival du veau s'est terminé courant mars. Malgré un recul marqué au début des vacances scolaires, la consommation a été au rendez-vous. Après avoir fortement progressé au cours du mois de février, tirés par un décalage entre la demande et l'offre, les cours des veaux nourrissons semblent connaître un palier en mars. La cotation du veau « type lait » de 45-50 kg s'est ainsi stabilisée à 100 €/tête mi-mars. Les importations de petits veaux devraient commencer même si celles-ci s'annoncent limitées, compte tenu de la taille du cheptel laitier français. IDELE DÉPARTEMENT ÉCONOMIE
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