Depuis le début de l'année, les cotations des produits industriels ont progressé de près de 30 %. Les conditions de cette hausse sont toujours présentes fin mars : une baisse de collecte significative en Europe (-1,1 % en janvier) et une parité euro/dollar très favorable aux exportations de l'UE. Toute la question est de savoir si cela va durer après le 1er avril et la fin des quotas. D'après plusieurs économistes, il ne faut pas s'attendre à une explosion de la production dès ce printemps. D'ailleurs, la collecte européenne avance vers son creux de collecte. Mais cette crainte de l'après-quotas est assez bien entretenue par les grands négociants qui espèrent ainsi contenir l'inflation des cours. Du côté de l'administration bruxelloise, on tablerait sur une hausse de la production européenne de 1 % en 2015. Une progression que le marché mondial devrait absorber sans problèmes étant donné la compétitivité retrouvée des produits européens. Sauf éléments inattendus sur l'offre et la demande mondiales, la fin de l'année 2015 devrait connaître une hausse des cours.
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En février, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 310 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Atla estime qu'elle est à 277 €/1 000 l. En février, la valorisation beurre-poudres était inférieure de 33 € au prix moyen du lait payé aux producteurs.
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