Le retournement de tendance est aussi spectaculaire qu'inattendu. En l'espace d'un mois, entre début janvier et début février, les cotations Atla des produits industriels sont reparties à la hausse et quelle hausse : 300 €/t pour la poudre maigre, idem pour la cotation Spot du beurre. Et ce n'est pas fini, aux dires des opérateurs qui ont oublié la menace du prix d'intervention. Trois raisons à cette embellie. D'abord, la collecte européenne qui a nettement ralenti. Avec la menace des pénalités, toute l'Europe du Nord a le pied sur le frein au moins jusqu'en avril. Ensuite, la Nouvelle-Zélande connaît une sécheresse qui a obligé Fonterra à revoir sa production nettement à la baisse. Les enchères ont aussitôt bondi. Enfin, la parité euro/dollar est très favorable aux exportations européennes qui atteignent des records depuis le mois de décembre. On pourrait ajouter le comportement des acheteurs qui, constatant les hausses, se couvrent au plus vite et participent à l'inflation. C'est un mouvement puissant qui laisse présager des cours très élevés au deuxième trimestre après le pic de collecte.
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En janvier, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 310 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Atla estime qu'elle est à 224 €/1 000 l. En janvier, la valorisation beurre-poudre était inférieure de 86 € au prix moyen du lait payé aux producteurs.
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
Une concession perd la carte Fendt, une armada de tracteurs part aux enchères
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?