Une bonne nouvelle pour démarrer l'année sur le front de la collecte laitière européenne, dont l'augmentation importante en 2014 (+ 6 milliards de litres dans l'Union, + 1 milliard en Nouvelle-Zélande ) explique pour l'essentiel le marasme sur le marché des produits industriels. On assiste depuis novembre à son net ralentissement. La menace de pénalités en Europe du Nord, en Pologne ou en Irlande, associée à un prix du lait dégradé, semble jouer à plein, comme on l'espérait. De + 6 % en début d'année par rapport à 2013, la collecte dans l'UE est tombée à + 2 % en novembre. Et la tendance se confirme. Les données hebdomadaires FranceAgriMer enregistrées pour décembre devraient se traduire par une stabilité de la collecte nationale, voire un léger retrait. Même constat en Allemagne. Résultat inespéré il y a un mois, une remontée des cours s'amorce. Le beurre en vrac est passé de 2 800 à 2 875 €/t. En Allemagne et aux Pays-Bas, la poudre écrémée a gagné 25 et 40 €/t. La poudre de lactosérum y est remontée de 25 et 20 €/t. Encourageant donc, mais à confirmer.
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En décembre, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 330 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Atla estime qu'elle est à 219 €/1 000 l. En décembre, la valorisation beurre-poudres était inférieure de 111 € au prix moyen du lait payé aux producteurs.
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