Vaches : hausse timide des laitières
Les abattages de laitières ont repris cet été en France et en Allemagne, et les sorties de boeufs et génisses sont très abondantes sur les îles britanniques. Les cours des vaches restent donc sous pression, d'autant plus que la demande est toujours très contenue. La consommation des pièces à griller est particulièrement touchée, tandis que les achats de haché, en France notamment, résistent mieux. Le prix français de la vache R est resté inchangé pendant les trois premières semaines d'août, à 4,05 €/kg de carcasse (- 10 %/2013). Les cours des vaches O et P ont gagné 2 c, à 3,49 € et 3,14 €/kg (- 7 % et - 9 %/2013).
Jeunes bovins : marché encombré
Les cours italiens des jeunes bovins ont démarré leur hausse saisonnière en trombe fin juillet. Les prix français des taurillons n'ont profité que partiellement de cette embellie, plombés par la situation morose sur le marché des femelles. Dans le même temps, ils ne gagnaient que 5 c, à respectivement 3,92 € et 3,25 €/kg de carcasse pour les conformations U et O (- 3 et - 8 %/2013), alors même que les abattages de jeunes bovins sont au ralenti dans l'Hexagone.
Maigres : relative stabilité des cours
Après les fortes baisses enregistrées en juin, les cours des animaux maigres ont connu une relative stabilité cet été. Les pluies estivales ont favorisé la pousse de l'herbe sur une grande partie de la France, ce qui a incité les éleveurs à garder leurs animaux au pré. À 2,50 €/kg vif, la cotation du charolais U de 400 kg a ainsi gagné 1 centime entre fin juin et mi-août mais restait inférieure de 2 % à son niveau de 2013. Celle du limousin U de 350 kg est restée stable à 2,71 €/kg, 1 % au-dessus de son niveau de l'année dernière.
Veaux : un été maussade
La météo pluvieuse qu'a connue une partie de la France n'a pas favorisé la consommation de veau. Les mises en place avaient été revues à la baisse par rapport à l'année dernière, mais cela n'a pas empêché des retards de sorties des veaux gras. Les cotations ont donc enregistré une baisse équivalente à celle de l'an passé. La baisse saisonnière des cours des petits veaux s'est enclenchée début juillet, accentuée par les difficultés de sortie des veaux gras. La cotation du veau laitier mâle de 45-50 kg a perdu 37 € en sept semaines pour afficher 76 €/tête mi-août, un niveau 7 % supérieur à celui de 2013 mais inférieur de 34 % à celui de 2012.
IDELE DÉPARTEMENT ÉCONOMIE
Une concession perd la carte Fendt, une armada de tracteurs part aux enchères
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe