Vaches de réforme : inversion de la hausse saisonnière des cours
Les cours français des vaches sont repartis à la baisse depuis mi-mai. La demande intérieure reste en effet très contenue, alors même que des volumes conséquents de viande de JB sont coincés sur le sol national, faute de débouché à l'export. La rétention laitière a en outre marqué une pause et, de mi-mai à mi-juin, les abattages de laitières ont progressé de 3 %. Les cours des vaches P et O ont ainsi perdu 8 c en un mois, et sont tombés à respectivement 3,08 et 3,44 €/kg de carcasse mi-juin (- 11 % et - 9 % par rapport à 2013). Les vaches allaitantes sont moins nombreuses à affluer dans les abattoirs (- 2 %/ 2013), mais sont plus lourdes. Leur cours semble s'être stabilisé à 4,07 €/kg de carcasse mi-juin.
Jeunes bovins : marché encombré
Les prix français sont plombés par un marché européen particulièrement chargé. La cotation du JB U a perdu 10 c en un mois pour tomber à 3,89 €/kg de carcasse mi-juin, 3 % sous son niveau de 2013. La cotation du JB O a perdu 14 c, chutant à 3,21 €/kg (-9 % /2013). Les abattages sont plutôt stables en France. Mais d'autres États membres, tels que l'Allemagne, la Pologne et l'Irlande, enregistrent de nettes hausses de production, chacun tentant de se placer sur le marché italien.
Maigres : pression sur les prix
Malgré un nombre modeste d'animaux offerts, les cours des broutards sont orientés à la baisse. La demande est en effet en net recul, que ce soit en France ou en Italie, en raison de la chute des cours des taurillons. En Italie, le marché est particulièrement encombré. Le retard pris dans les sorties d'animaux finis conduit non seulement à un alourdissement des carcasses qui accélère la chute des cours, mais aussi à un ralentissement des mises en place de broutards.
Veaux : la demande reste morose
Le marché du veau de boucherie reste plombé par une consommation atone. Les opérations commerciales de la Pentecôte ont toutefois redonné du souffle au marché. Mi-mai, la cotation du veau rosé clair à 5,86 €/kg reste supérieure de 2 % à son niveau de 2013. Le relatif tarissement des naissances laitières permet à la timide hausse saisonnière des cours des veaux de 8 jours de se poursuivre, malgré des mises en place prudentes. Mi-juin, le veau mâle laitier de 45-50 kg cotait 116 €, soit 9 % de moins qu'à la même période de 2013. IDELE DÉPARTEMENT ÉCONOMIE
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