Vaches de réforme : de la rétention
La remontée saisonnière des cours est timide, stimulée par la rétention des femelles laitières et allaitantes en France. Mais le rythme des réformes pourrait prochainement s'accélérer, quand les décisions sur la nouvelle PMTVA seront connues et lorsque le prix du lait commencera à fléchir. Les abattages de vaches pourraient alors être nombreux en Europe, l'UE comptant 300 000 laitières de plus que l'an dernier (+ 1,7 %). La cotation de la vache O a gagné 3 centimes en un mois pour atteindre 3,50 €/kg de carcasse mi-mai (- 8 % en 2013 mais + 2 % en 2012). Celle de la vache P a grimpé de 7 centimes, mais reste en dessous des niveaux des deux années précédentes.
Jeunes bovins : contexte baissier
Les prix français ont perdu entre 1 et 2 centimes entre mi-avril et mi-mai, tirés à la baisse par un contexte européen chargé. La cotation du JB R est retombée à 3,83 €/kg (- 2 % en 2013), et celle du JB O à 3,36 €/kg (- 7 %). Les abattages de jeunes bovins laitiers ont été un peu plus nombreux en France ces dernières semaines. Mais surtout, l'afflux d'offres en Allemagne et en Pologne fait face à une demande européenne ralentie, les marchés grec et italien étant toujours fortement touchés par les conséquences de la crise économique.
Maigres : la stabilité se poursuit
La stabilité des cours, commencée en avril, s'est poursuivie début mai chez les mâles et les femelles. La cotation nationale du charolais U de 400 kg est toujours à 2,58 €/kg, un niveau équivalent à celui de 2013. La pression des acheteurs sur les prix est contrebalancée par les faibles disponibilités qui permettent de maintenir les cours. Au premier trimestre 2014, les exportations d'animaux maigres français ont reculé de plus de 2 %. Les envois vers l'Italie se sont repliés de près de 4 %, et ceux vers l'Espagne ont bondi de 30 %.
Veaux : recul continu des cours
Depuis fin mars, la consommation de viande de veau est atone, obligeant les intégrateurs à décaler les sorties. Cette situation aboutit à un recul des cours ininterrompu depuis mi-mars. Les cours des veaux de 8 jours restent bien en-deçà des niveaux des années précédentes, malgré une hausse saisonnière qui se poursuit en mai. Cette hausse, poussive depuis le début de l'année, procède par paliers successifs. Après une pause fin avril, la cotation du petit veau laitier mâle de 45-50 kg a repris sa progression pour afficher 106 €/tête mi-mai, restant tout de même 29 % sous son niveau de 2013. IDELE DÉPARTEMENT ÉCONOMIE
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