Vaches de réforme : peu de hausses
Le recul de la demande limite la hausse saisonnière du prix des femelles. La cotation de la vache R a atteint 4,10 €/kg de carcasse mi-avril, après une hausse de trois centimes en un mois. Le prix de la vache O est resté stable à 3,44 €/kg de carcasse, tandis que celui de la vache P, directement affecté par l'afflux de JB laitiers dans l'industrie européenne de la transformation, cédait six centimes, à 3,07 €/kg de carcasse. Les cours des laitières restent ainsi inférieurs de - 7 % (vache O) à - 10 % (vache P) à leur niveau de 2013, alors même que la recapitalisation bat son plein.
Jeunes bovins : forte baisse des JB lait
Les prix français ont nettement décroché dès fin février. La hausse des disponibilités en taurillons laitiers en Allemagne, en Pologne et en Irlande se heurte à une consommation fragile partout en Europe. La cotation française du JB O a plongé de 17 centimes en deux mois et, mi-avril, se situait 8 % en dessous de son niveau de 2013. Par ailleurs, les prix des JB R et U restent sous pression face à la baisse saisonnière des cours en Italie et au rebond de la production de taurillons allaitants en France.
Maigres : stabilisation des cours
Après une hausse modérée en mars, les cours des animaux maigres se sont stabilisés sur les quinze premiers jours d'avril. La cotation du charolais U de 400 kg s'est ainsi immobilisée à 2,58 €/kg, 1 % au-dessus de ses niveaux de 2013 et de 2012. Il en est de même pour presque toutes les catégories de mâles. Les cotations des femelles avaient commencé leur stagnation en mars et l'ont poursuivie début avril. Les engraisseurs français comme italiens, confrontés à une baisse des cours des jeunes bovins, commencent à freiner leurs achats et à faire pression sur les prix.
Veaux : recul des cours
Fin mars, face à une consommation atone, les intégrateurs ont décalé les sorties, entraînant un alourdissement des carcasses et un recul des cours. Cette situation risque de durer jusqu'en mai et les opérations commerciales du veau de la Pentecôte. Après un début de hausse saisonnière poussif, les cotations des veaux de 8 jours se sont stabilisées mi-mars à des niveaux inférieurs aux années précédentes. Entre des naissances de veaux laitiers en progression et des besoins des intégrateurs limités, la cotation du petit veau laitier de 45-50 kg n'a progressé que de 2 € entre mi-mars et mi-avril, restant, à 92 €, 35 % sous son cours de 2013.
IDELE DÉPARTEMENT ÉCONOMIE
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