Vaches : hausse pour les laitières
Les abattages de femelles, qui étaient restés quasiment stables au cours des premières semaines de janvier, se sont repliés à partir de la fin du mois. Le manque aigu de laitières a en effet permis le rebond des cotations des vaches de conformation modeste : les cours des vaches P et O ont respectivement gagné 9 et 6 centimes en deux semaines, et ont atteint 3,07 et 3,40 €/kg de carcasse mi-février. Cependant, elles n'ont pas rattrapé les lourdes pertes encaissées depuis l'été, et sont restées 9 et 7 % en deçà de leur niveau de février 2013. Le prix de la vache R s'est stabilisé à 4,02 €/kg de carcasse, 6 % en dessous de sa valeur de l'année passée.
Jeunes bovins : léger rebond des cours
Les prix des jeunes bovins laitiers se sont redressés sous l'impulsion de la hausse des prix des vaches françaises et des taurillons allemands. Le cours du JB O a gagné 5 centimes en deux semaines, et s'est porté à 3,48 €/kg de carcasse mi-février. Il reste cependant inférieur de 4 % à son niveau de l'hiver 2013, après être lourdement retombé au second semestre. Cette embellie ne s'est que partiellement répercutée sur les taurillons R et U, qui sont restés sous pression face à une demande italienne toujours mesurée.
Maigres : hausse des animaux légers
Face à une offre limitée, les cotations des charolais légers ont poursuivi leur progression début février, tandis que celles des animaux plus lourds ont marqué une pause. Ainsi, la cotation du charolais U de 350 kg a gagné 3 centimes en deux semaines pour afficher 2,61 €/kg mi-février, équivalent à son niveau de 2013. Les cotations des mâles limousins se sont stabilisées mi-février à des niveaux supérieurs à ceux de 2013. La demande en femelles reste présente et leurs cotations ont repris leur progression.
Veaux : des cotations moroses
La hausse saisonnière des cours des petits veaux laitiers s'est lentement enclenchée fin janvier, signe d'une demande limitée des intégrateurs de petits veaux pour des sorties de veaux gras qui auront lieu en juillet. Si les cotations des veaux de 8 jours ont en effet progressé de 5 €/tête en trois semaines. Cette hausse est bien inférieure à celles enregistrées les années précédentes et l'écart se creuse avec les niveaux des années précédentes. À 66 €/tête mi-février, la cotation du veau laitier mâle de 45-50 kg est inférieure de 32 % à celle de 2013. IDELE DÉPARTEMENT ÉCONOMIE
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