Vaches de réforme : sursaut des prix
La baisse du prix des femelles a été stoppée en octobre. En effet, même si la demande reste morose, l'écoulement progressif des marchandises stockées cet été et le manque de disponibilités semblent tirer les cotations à la hausse. Au cours des deux premières semaines d'octobre, le recul des abattages de vaches sur un an atteignait 16 % pour les laitières et 5 % pour les allaitantes. Ainsi, les prix des vaches P et O ont même enregistré une légère progression à, respectivement, 3,16 € et 3,48 €/kg de carcasse mi-octobre. Le cours de la vache P reste toutefois inférieur de 2 % à son niveau de l'année passée, tandis que celui de la vache O est inchangé sur un an. La cotation française de la vache R s'est stabilisée à 4,23 €/kg.
Jeunes bovins : hausse saisonnière ?
Les cours des taurillons restent tributaires des soubresauts du marché des femelles. La légère progression des cours sur toutes les conformations, mi-octobre, semblerait indiquer une timide reprise de la hausse saisonnière grâce au réveil progressif de la demande italienne et à une production française certes dynamique, mais moins pléthorique qu'en septembre. Le JB U a ainsi gagné 0,02 € en deux semaines et cote 3,98 €/kg de carcasse mi-octobre. Les cours des JB R et O ont connu une progression plus notable (0,05 € en deux semaines) et se portent respectivement à 3,83 et 3,49 €/kg de carcasse.
Maigres : baisse des cours
L'offre de broutards s'étoffe et la demande n'est pas très dynamique. Les achats italiens restent limités tandis que les flux vers l'Afrique du Nord continuent avec de faibles volumes. La baisse des cotations a repris début octobre après une stabilisation en septembre. Ainsi, la cotation du mâle charolais U de 400 kg a reculé de 0,02 €, à 2,53 €/kg, 5 % sous son niveau de 2012. Le marché des femelles est plus calme et la cotation de la charolaise U a perdu 0,02 €, à 2,51 €/kg, soit 2 % au-dessus de son haut niveau de 2012.
Petits veaux : offre abondante
Le Festival du veau, qui a débuté mi-septembre, a permis de relancer la consommation. Les cotations des veaux de boucherie sont en forte hausse. La situation est plus compliquée pour les petits veaux. L'offre est abondante et la demande nationale, malgré la place laissée dans les ateliers par les sorties de veaux gras, ne suffit pas à dynamiser le marché. Les envois à prix cassés vers l'Espagne se multiplient.
IDELE DÉPARTEMENT ÉCONOMIE
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