La baisse de la collecte européenne annoncée dès la fin du printemps est confirmée par la dernière statistique : - 1,3 % en juin par rapport à juin 2015. Le Royaume-Uni, l'Allemagne et bien sûr la France ont une collecte négative. Même l'Irlande et les Pays-Bas ont ralenti leur croissance. C'est un mouvement de fond durable qui devrait se poursuivre jusqu'à la fin de l'année. Avec cette offre en baisse, les cours du beurre se sont envolés. Ils pourraient atteindre prochainement les 4 000 €/t. On parle même de pénurie en fin d'année. Cette cotation tire celle de la poudre grasse, mais dans une moindre mesure du fait de la concurrence néo-zélandaise. Les fromages ingrédients (gouda, cheddar) ont fait aussi un bond spectaculaire. Idem pour le lactosérum qui a gagné 175 €/t en deux mois. Seule la poudre maigre reste figée à 1 770 €/t car les stocks sont colossaux, et les livraisons à l'intervention se poursuivaient fin août, notamment par les opérateurs français. Quoi qu'il en soit, le bout du tunnel est là et le prix du lait devrait repartir à l'automne chez nos voisins, plus tard en France.
Source :FranceAgriMer
Source :FranceAgriMer
Source :FranceAgriMer
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
Le marché du lait Spot s’agite avec la rentrée
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Quelles implications environnementales de la proposition de l’UE pour la Pac ?
L’Iddri suggère de briser « l’ambivalence » des chambres d’agriculture en matière de transition agroécologique