Vaches de réforme : offre pléthorique
L'impact de la crise laitière continue de se faire sentir sur les abattages de vaches qui restent en forte hausse (8 %/2015). Les abattages d'allaitantes progressent aussi (5 %). La consommation manque de ressort pour absorber cette offre en surplus. La dépréciation de la livre sterling à la suite du Brexit pourrait, à court terme, conduire à plus de viande irlandaise sur le continent. Seul signal positif, la hausse du prix du porc, tiré par le marché chinois, qui soutient le prix des vaches en Allemagne. Mi-juin, la cotation française de la vache R stagnait toujours à 3,68 €/kg de carcasse (- 7 %/2015), et celle des vaches O et P à 3,08 et 2,73 €/kg (- 10 %/2015).
Jeunes bovins : des prix déprimés
Les cotations des taurillons français avaient plongé au début du printemps, en raison des disponibilités pléthoriques en vaches laitières et de la faible demande émanant des marchés italien, grec et allemand. Elles se sont toutefois stabilisées mi-mai, grâce à la réduction du différentiel de prix France-Italie, à des disponibilités limitantes en taurillons laitiers. Début juin, les cours des JB U et R atteignaient respectivement 3,73 € et 3,55 €/kg (- 4 %/2015 et - 5 %/2014). À 3,08 €kg de carcasse (- 7 %/2015 et - 5 %/2014), la cotation du JB O est repartie à la baisse en raison d'une nouvelle dégradation du prix des vaches laitières.
Maigres : rebond des cours
La cotation du broutard lourd connaît une hausse saisonnière marquée mais demeure en retrait par rapport à 2015. Le marché reste dual entre zone FCO et zone indemne et évolue au gré des informations venues de Turquie. La faible disponibilité en broutards permet une relative fluidité des marchés. Les animaux lourds, au-dessus de 400 kg vifs, sont les plus recherchés.
Veaux : des évolutions saisonnières
Les opérations commerciales du veau de la Pentecôte ont stimulé la consommation et fluidifié les sorties. Les cours des veaux gras ont poursuivi leur baisse saisonnière avant de se stabiliser autour de 5,43 €/kg de carcasse en semaine 24, un niveau supérieur de 2 % à celui de 2015, mais toujours inférieur à 2014 (- 7 %) et 2013 (- 5 %). L'offre en recul, avec un creux marqué des vêlages laitiers et des débouchés à l'exportation en hausse, entraîne une hausse saisonnière continue des cours. La cotation du veau de type lait de 45-50 kg a donc poursuivi sa hausse saisonnière pour atteindre 136 €/tête en semaine 24 (+ 10 %/2015). GEB INSTITUT DE L'ÉLEVAGE
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