Les cotations repartent mais l'effet sur le prix du lait sera décalé

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Les cotations des produits industriels reprennent des couleurs après avoir atteint un point bas en avril. C'est particulièrement marqué pour le beurre vrac où la cotation Atla a progressé de 400 €/t en un mois. Plusieurs raisons à cela : la demande en matières grasses laitières progresse partout dans le monde avec une réhabilitation nutritionnelle qui fait délaisser les matières grasses végétales. Les produits laitiers allégés seraient aussi passés de mode. Cette meilleure conjoncture sur la matière grasse tire indirectement la poudre 26 %. La poudre maigre ne connaît pas encore un tel rebond (+ 30 €/t en un mois) car mi-juin, les livraisons à l'intervention par adjudication continuaient. Il faudra sans doute attendre mi-juillet et la fin des volumes à dégager pour que la cotation reparte à la hausse plus nettement. Car l'élément marquant est bien le ralentissement de la collecte européenne depuis le mois de mai, conséquence de la baisse violente du prix du lait. Mais cette petite embellie mettra plusieurs mois avant de se répercuter sur les feuilles de paye des éleveurs.

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Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,05 €/kg net +0,06
Vaches, charolaises, R= France 6,92 €/kg net +0,08
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

Météo
Thomas Pitrel dans sa prairie de ray-grass

« La prairie multi-espèce a étouffé le ray-grass sauvage »

Herbe
Philippe Bernhard à droite et Hervé Massot président et DG d'Alsace Lait

Alsace Lait a besoin de lait pour ses ambitions régionales

Alsace Lait

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