« La fin des quotas va conduire à un affaiblissement de la capacité de négociation des producteurs, alors même que les règles actuelles du droit de la concurrence ne nous permettent pas de nous regrouper pour mieux négocier face aux industriels. C'est pourquoi on a demandé à ce que ces règles soient adaptées pour mieux prendre en compte notre situation de dépendance économique. De plus, on se heurte à la difficulté de la définition du marché pertinent de la collecte. Elle permet d'évaluer le niveau de massification de l'offre de lait en dessous duquel l'on considère que le bon fonctionnement du marché n'est pas faussé. Les préconisations du GHN nous semblent aller dans le bon sens, car on s'orienterait vers un pourcentage du marché européen. Néanmoins, il faut concrétiser cela dans des textes réglementaires. Le GHN propose, la Commission dispose ! Mais ces évolutions réglementaires ne serviront à rien si les producteurs ne se mettent pas en capacité de reprendre leur destin en main. Nous avons une boîte à outils : à nous de l'utiliser pour renforcer notre organisation économique. C'est le véritable enjeu pour 2015. »
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