On ne peut qu'espérer un peu d'air après le pic de la collecte européenne

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Les fondamentaux du marché n'ont pas vraiment changé depuis un mois. L'offre laitière dans l'UE est surabondante et plombe les cotations des produits industriels. Pour rester optimiste dans cette conjoncture, nous remarquerons que les cours du beurre et de la poudre, qui avaient beaucoup chuté au premier trimestre, se sont stabilisés au mois d'avril. La poudre grasse a même frémi à la hausse. Dans la série « Ça aurait pu être pire », les exportations françaises et européennes ont progressé au début de l'année pour répondre à une demande mondiale toujours présente. Enfin, rappelons que les opérateurs ont déjà vendu 109 000 tonnes de poudre de lait à l'intervention et qu'un nouveau contingent identique a été ouvert. Ces volumes sont dégagés du marché pour longtemps. Passé le mois de mai, le pic de la collecte européenne sera derrière nous. Un peu moins de lait à transformer pourrait donner un peu d'air aux cotations. Car il ne faut pas attendre une réduction volontaire de la collecte dans les pays d'Europe du Nord qui participent le plus à cette surproduction.

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Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,05 €/kg net +0,06
Vaches, charolaises, R= France 6,92 €/kg net +0,08
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

Météo
Thomas Pitrel dans sa prairie de ray-grass

« La prairie multi-espèce a étouffé le ray-grass sauvage »

Herbe
Philippe Bernhard à droite et Hervé Massot président et DG d'Alsace Lait

Alsace Lait a besoin de lait pour ses ambitions régionales

Alsace Lait

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