Les fondamentaux du marché n'ont pas vraiment changé depuis un mois. L'offre laitière dans l'UE est surabondante et plombe les cotations des produits industriels. Pour rester optimiste dans cette conjoncture, nous remarquerons que les cours du beurre et de la poudre, qui avaient beaucoup chuté au premier trimestre, se sont stabilisés au mois d'avril. La poudre grasse a même frémi à la hausse. Dans la série « Ça aurait pu être pire », les exportations françaises et européennes ont progressé au début de l'année pour répondre à une demande mondiale toujours présente. Enfin, rappelons que les opérateurs ont déjà vendu 109 000 tonnes de poudre de lait à l'intervention et qu'un nouveau contingent identique a été ouvert. Ces volumes sont dégagés du marché pour longtemps. Passé le mois de mai, le pic de la collecte européenne sera derrière nous. Un peu moins de lait à transformer pourrait donner un peu d'air aux cotations. Car il ne faut pas attendre une réduction volontaire de la collecte dans les pays d'Europe du Nord qui participent le plus à cette surproduction.
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
Le marché du lait Spot s’agite avec la rentrée
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Quelles implications environnementales de la proposition de l’UE pour la Pac ?
L’Iddri suggère de briser « l’ambivalence » des chambres d’agriculture en matière de transition agroécologique