Le marché des produits laitiers est toujours plombé par les hausses de production en Europe du Nord. Cela ne permet pas d'envisager une sortie de crise dans les prochains mois. À titre d'exemple, les collectes danoise, belge et néerlandaise ont respectivement augmenté de 8, 9 et 14 % au mois de novembre. L'Irlande se distingue avec + 48 % ce même mois. Et le pic saisonnier de la collecte européenne est à venir. La chute du prix du lait n'a pas ralenti cette course folle. Individuellement, les producteurs qui ont investi cherchent à diluer leurs charges fixes. Le recul de la production dans le bassin océanien pèse peu face à cet afflux de lait venu d'Europe. La demande montre aussi des signes de faiblesse avec une économie mondiale essoufflée par la chute des cours de matières premières. Certes, il y a encore des échanges importants, mais ils sont loin d'absorber les hausses des fabrications et les stocks dans l'UE s'accumulent. Arrivées au niveau de l'intervention, les cotations sont au plus bas pour les poudres. À 2 800 €/t, le marché du beurre apparaît un peu moins dégradé.
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En décembre, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 300 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Atla estime qu'elle est à 208 €/1 000 l. En décembre, la valorisation beurre-poudres était inférieure de 92 €/1000 l au prix moyen du lait payé aux producteurs.
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