C'était prévu, la petite embellie sur les cotations des produits industriels, observée en octobre, ne s'est pas confirmée. L'effet combiné du creux de la collecte européenne et du retour des acheteurs après l'annonce d'une forte baisse de production en Nouvelle-Zélande ne joue plus. Certes, les Néo-Zélandais produiront moins que l'an dernier mais en face, la collecte de l'Union européenne reste dynamique et s'achèvera fin 2015 sur une hausse qui devrait atteindre 1,3 %, s'ajoutant aux 4,6 % de l'an dernier. Autant dire qu'il y a beaucoup de lait en Europe. Et les prix déprimés ne ralentissent pas l'envie de produire des éleveurs d'Europe du Nord. Conséquence : la cotation de la poudre 0 % va s'approcher à nouveau du prix d'intervention, à moins de 1 700 €/t.
Sauf événements imprévisibles, rien d'autre n'est à espérer pour le premier trimestre de 2016. Les achats chinois sont revenus à leur niveau de 2012, l'embargo russe est actif et les pays pétroliers acheteurs de produits laitiers subissent un prix du pétrole à moins de 50 dollars le baril.
Source : FranceAgriMer
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En octobre, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 310 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Atla estime qu'elle est à 221 €/1 000 l. En octobre, la valorisation beurre-poudres était inférieure de 89 €/1 000 l au prix moyen du lait payé aux producteurs.
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