Voila bientôt un an que la Bretagne subit un déficit majeur de pluviométrie. Nous avons sorti les vaches le 11 mars, deux semaines plus tôt que d’habitude. Le premier tour de pâture sera bon, mais on a des doutes pour la suite. Bien sûr, la pluie peut venir, mais c’est dès le printemps que nous devons constituer des stocks. Avec une récolte de maïs en baisse de 25 % en 2016, il ne va pas rester grand-chose. L’été dernier, nous avons décidé d’anticiper en semant du RGI à la place des Cipan sur 30 ha, contre 7-8 ha d’habitude. Nous ferons une coupe d’enrubanné avant les semis de maïs pour sécuriser l’alimentation cet été. Il s’agit d’une énième épée de Damoclès suspendue au-dessus de nos têtes. On n’en avait pas besoin. Ainsi va la vie d’une exploitation laitière, partagée entre inquiétudes pour le présent et espoirs pour l’avenir. »
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