Lorsqu'un éleveur perd des animaux pour une raison sanitaire, il est indemnisé par le GDS. Généralement, il s'agit d'un montant forfaitaire qui ne tient pas compte de la valeur individuelle des animaux. La perte est donc plus importante pour les sélectionneurs. Dès 1985, les Côtes-d'Armor ont mis en place un système de cotisation et d'indemnisation spécifique pour ceux qui souhaitent une reconnaissance de la valeur propre des animaux. Il est en train de s'étendre aux quatre départements bretons. Cette option concerne les élevages adhérents à l'OS. 60 % d'entre eux l'ont adoptée dans les élevages holsteins des Côtes-d'Armor. En pratique, ces éleveurs perçoivent des indemnisations complémentaires, basées sur la valeur Isu des animaux abattus dans le cadre des plans de lutte du GDS. Le complément d'indemnisation permet de faciliter leur remplacement. Ces élevages seront assainis plus rapidement, et de nouveaux plans de lutte pourront être mis en place chez eux.
Cette action est financée par les cotisations des éleveurs intéressés. Elles sont assises sur la valeur Isu du troupeau. À titre indicatif, la cotisation s'élève à 5,12 E/vache pour un troupeau prim'holstein à 117 d'Isu (moyenne bretonne). Dans ce cas, l'indemnisation moyenne s'élèvera à 1 540 E par femelle âgée de plus de deux ans. Les autres races laitières mais aussi les mâles reproducteurs sont également concernés. Pour les génisses non encore indexées, on procède à un calcul sur ascendance pour les évaluer.
L'extension à la région est intéressante car le système fonctionne comme un fonds de mutualisation. Le niveau régional est plus pertinent pour répondre aux besoins.
PASCALE LE CANN
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